Agenda

En 2024, la France va organiser le plus grand événement sportif de la planète et Blagnac participe à cette fête exceptionnelle autour des Jeux olympiques de Paris 2024. Fidèle à sa mission, Blagnac Histoire et Mémoire apporte sa contribution par le biais d’un supplément de notre revue consacré aux Blagnacais aux jeux olympiques. Valides ou handicapés, athlètes, juges, organisateurs, porteurs de la flamme… Ils sont près d’une quarantaine à avoir participé à des jeux d’été ou d’hiver. BHM vous propose de les découvrir et de leur rendre hommage au mois de mai lors de la sortie de notre revue. Nous viendrons à votre rencontre sur les marchés de la ville.

Autre rendez-vous, autre moment fort de l’histoire, le 80e anniversaire de la Libération de la France. BHM s’associe aux initiatives initiées par la mairie de Cornebarrieu pour honorer, le 7 mai, un aviateur américain, Harold Gnesin, abattu le 25 juin 1944 au-dessus de l’aéroport. En parallèle avec le Souvenir Français, section de Blagnac, nous menons une sensibilisation au lycée Ferradou qui abritait le siège de l’aviation allemande pendant la guerre. Les 8 aviateurs survivants y ont été emprisonnés dans les caves avant d’être déportés.
Souvenons-nous.

Exposition

Expo 2015 : 1914-1918 : Blagnac, du village au front

Odyssud a accueilli du 9 au 21 septembre 2008, une exposition intitulée «Blagnac d’hier et d’aujourd’hui».
A travers de nombreuses sources historiques.
Un record d’affluence pendant les Journées du Patrimoine et les jours suivants.

Cette exposition a été présentée à nouveau en septembre 2009 dans l’Espace des Expositions (emplacement du marché).

Résultat d’un travail de fourmis mené depuis des mois par une quinzaine de bénévoles de l’association Blagnac Histoire et Mémoire, avec le service des Archives municipales.

«Nous sommes partis d’un numéro spécial de notre revue Blagnac, Questions d’Histoire, en 2008, sur le thème «Les Blagnacais pendant la Grande Guerre, explique Suzanne Béret, présidente de l’association, et nous avons redemandé les documents aux descendants».

Parmi les 150 à 200 lettres provenant d’une douzaine de familles, une vingtaine a été sélectionnée pour l’atelier multimédia. «Ce qui m’a le plus touchée, confie Suzanne Béret, ce sont les lettres de femmes. Rares, car elles se sont perdues avec les poilus. Elles écrivaient chaque jour à leurs époux et envoyaient des colis avec des chaussettes et aussi des poulets rôtis !».

Blagnac à l’époque comptait 1 800 âmes, avec une activité agricole et industrielle. «Personne ne se plaignait, relève Mme Béret, les cartes des soldats étaient censurées, et, au village, c’est à peine si cette femme, Baptistine, seule avec deux enfants à charge, avoue être «un peu fatiguée», pendant les vendanges…».

A l’époque, le courrier mettait entre deux et quatre jours pour arriver. Essentiel au moral des troupes, dans les tranchées. et au village. Avec parfois de bonnes nouvelles… comme ce petit cheval, réquisitionné et retrouvé «bien nourri» au front, par ce poilu de la famille Montcamp.