Agenda

Découvrir l’opus Spicatum

Dans le cadre de notre fonction de protection et de valorisation du patrimoine blagnacais une équipe de BHM se lance dans un inventaire des constructions de notre commune en Opus Spicatum. Une technique millénaire de construction déjà utilisée par les Romains. Dans notre région elle se caractérise par une alternance de galets et de briques. Les galets sont en général assemblés en forme d’arêtes de poissons ou en épis de blé. Les plus belles réalisations ou les plus rares auront l’honneur de notre revue (bien sûr si vous en êtes d’accord).

Blagnacais, faites bon accueil aux découvreurs et photographes de BHM qui passeront chez vous. Signalez-nous les réalisations le plus intéressantes sur le mail de notre association blagnac.histoire.memoire@gmail.com

Merci à tous ceux qui aident à conserver ce patrimoine unique.

Enfin veuillez noter que notre revue Blagnac, questions d’histoire va paraitre à la mi-mai et sera disponible dans tous les points presse de Blagnac et de Beauzelle.
Nous serons aux marchés le 31 mai et le 3 juin pour vous la présenter ainsi que le livre que Suzanne Béret vient de consacrer aux Mères, enfants et sage-femmes à Blagnac du XVIIIe siècle à nos jours (voir sur notre espace Revues).

Exposition

Expo 2015 : 1914-1918 : Blagnac, du village au front

Odyssud a accueilli du 9 au 21 septembre 2008, une exposition intitulée «Blagnac d’hier et d’aujourd’hui».
A travers de nombreuses sources historiques.
Un record d’affluence pendant les Journées du Patrimoine et les jours suivants.

Cette exposition a été présentée à nouveau en septembre 2009 dans l’Espace des Expositions (emplacement du marché).

Résultat d’un travail de fourmis mené depuis des mois par une quinzaine de bénévoles de l’association Blagnac Histoire et Mémoire, avec le service des Archives municipales.

«Nous sommes partis d’un numéro spécial de notre revue Blagnac, Questions d’Histoire, en 2008, sur le thème «Les Blagnacais pendant la Grande Guerre, explique Suzanne Béret, présidente de l’association, et nous avons redemandé les documents aux descendants».

Parmi les 150 à 200 lettres provenant d’une douzaine de familles, une vingtaine a été sélectionnée pour l’atelier multimédia. «Ce qui m’a le plus touchée, confie Suzanne Béret, ce sont les lettres de femmes. Rares, car elles se sont perdues avec les poilus. Elles écrivaient chaque jour à leurs époux et envoyaient des colis avec des chaussettes et aussi des poulets rôtis !».

Blagnac à l’époque comptait 1 800 âmes, avec une activité agricole et industrielle. «Personne ne se plaignait, relève Mme Béret, les cartes des soldats étaient censurées, et, au village, c’est à peine si cette femme, Baptistine, seule avec deux enfants à charge, avoue être «un peu fatiguée», pendant les vendanges…».

A l’époque, le courrier mettait entre deux et quatre jours pour arriver. Essentiel au moral des troupes, dans les tranchées. et au village. Avec parfois de bonnes nouvelles… comme ce petit cheval, réquisitionné et retrouvé «bien nourri» au front, par ce poilu de la famille Montcamp.