Agenda

Après le 8 mars nous devons rendez-vous avec nos adhérents le 24 mars pour notre assemblée générale annuelle à la salle des Caouecs à 15 H 30. Ce moment statutaire sera suivi d’un moment de découverte de nos trésors et collections ouverts à nos abonnés et nos amis à 17 H 30 (même lieu).
Vous êtes tous les bienvenus.

Enfin sachez que nous menons actuellement avec la mairie deux chantiers qui trouveront une visibilité lors des Journées européennes du patrimoine en septembre. D’abord la création d’un film sur Saint-Exupère et les fresques de l’oratoire qui porte son nom. Ensuite une exposition de photos de Germaine Chaumel sur les Blagnacais après la seconde Guerre mondiale précédée par tout un travail de recherche des témoins des évènements photographiés.
Nous vous tiendrons au courant de l’avancée des travaux.

Exposition

Expo 2015 : 1914-1918 : Blagnac, du village au front

Odyssud a accueilli du 9 au 21 septembre 2008, une exposition intitulée «Blagnac d’hier et d’aujourd’hui».
A travers de nombreuses sources historiques.
Un record d’affluence pendant les Journées du Patrimoine et les jours suivants.

Cette exposition a été présentée à nouveau en septembre 2009 dans l’Espace des Expositions (emplacement du marché).

Résultat d’un travail de fourmis mené depuis des mois par une quinzaine de bénévoles de l’association Blagnac Histoire et Mémoire, avec le service des Archives municipales.

«Nous sommes partis d’un numéro spécial de notre revue Blagnac, Questions d’Histoire, en 2008, sur le thème «Les Blagnacais pendant la Grande Guerre, explique Suzanne Béret, présidente de l’association, et nous avons redemandé les documents aux descendants».

Parmi les 150 à 200 lettres provenant d’une douzaine de familles, une vingtaine a été sélectionnée pour l’atelier multimédia. «Ce qui m’a le plus touchée, confie Suzanne Béret, ce sont les lettres de femmes. Rares, car elles se sont perdues avec les poilus. Elles écrivaient chaque jour à leurs époux et envoyaient des colis avec des chaussettes et aussi des poulets rôtis !».

Blagnac à l’époque comptait 1 800 âmes, avec une activité agricole et industrielle. «Personne ne se plaignait, relève Mme Béret, les cartes des soldats étaient censurées, et, au village, c’est à peine si cette femme, Baptistine, seule avec deux enfants à charge, avoue être «un peu fatiguée», pendant les vendanges…».

A l’époque, le courrier mettait entre deux et quatre jours pour arriver. Essentiel au moral des troupes, dans les tranchées. et au village. Avec parfois de bonnes nouvelles… comme ce petit cheval, réquisitionné et retrouvé «bien nourri» au front, par ce poilu de la famille Montcamp.